Qu’elles soient minérales, semi-synthétiques ou 100% synthèse, les huiles moteur doivent pouvoir répondre à des exigences en terme de performance et de réglementation. Même une huile premier prix comme celle que propose (entres autres) Carter cash pour ses vidanges.
A l’état naturel, sans transformation, l’efficacité des lubrifiants n’est pas suffisante. C’est pour cette raison qu’on les mélange avec des additifs. Ils sont en quelque sorte de super dopants qui améliorent les points faibles de l’huile et en boostent les points forts.
En fonction du résultat final attendu, un additif spécifique permet de développer telle ou telle propriété de l’huile. Les huiles de vidange qui en résultent, toutes différentes, possèdent ainsi des compétences particulières, adaptées au fonctionnement d’un moteur donné.
Sommaire
Rappel sur le rôle de l’huile moteur et de celui de la vidange
Parvenir à démarrer au quart de tour le matin en hiver est étroitement lié à l’état de la batterie et du circuit d’allumage.
Mais on l’oublie souvent, c’est aussi lié à l’huile du moteur. En effet, si elle est trop visqueuse, trop épaisse en raison des basses températures, la pompe a du mal à la puiser dans le carter pour la mettre en mouvement dans le circuit. En outre, les pièces mécaniques en mouvement peuvent être ralenties par une huile trop visqueuse.
Pourtant, une fois que le moteur est en marche, un régime soutenu a tendance à fluidifier l’huile en raison des températures élevées. Pour autant, cette fois, elle devra rester suffisamment visqueuse pour remplir son rôle protecteur de lubrifiant et de nettoyant, sans compter le refroidissement ! On comprend ici toute l’importance de la viscosité d’une huile de vidange !
Le dilemme est donc de taille pour maintenir les propriétés d’une l’huile soumise à de tels écarts de température. Suffisamment fluide lorsqu’il fait froid et pas trop lorsqu’il fait chaud…
Ajoutons à cela que le temps n’arrange rien à l’affaire puisque l’huile vieillit. Elle s’use en quelque sorte et devient moins performante à mesure que les mois passent. Et cela même si le moteur dans laquelle elle se trouve ne fonctionne pas. La vidange est donc essentielle pour remplacer une huile usagée par une neuve. Le forfait vidange Carter Cash est le moins cher du marché. Son tarif ne vaut pas le coup de s’en priver !
La solution aux différents problèmes cités précédemment (instabilité de la viscosité à chaud et à froid, manque d’efficacité et de propriétés, vieillissement), ce sont LES ADDITIFS ! Mélangés à l’huile de base, ils renforcent ses super pouvoirs et lui en rajoutent même de supplémentaires !
La proportion d’additifs dans une huile peut varier de 10 à 30% du volume total.
Le mode d’action des additifs de l’huile moteur peut globalement se répartir en trois catégories :
- Protection des surfaces
- Protection de l’huile
- Amélioration des propriétés de l’huile
Les additifs moteurs sont-ils efficaces ?
Oui mais attention, il ne faut pas confondre un additif moteur et un additif à l’huile moteur. Le premier est bien souvent un produit que l’on rajoute à l’essence est qui permet un traitement préventif ou curatif du moteur, souvent pour le décrasser. C’est par exemple le cas lorsque l’additif moteur permet un nettoyage des injecteurs afin de prolonger leur durée de vie.
En revanche le deuxième, l’additif d’huile moteur, est un additif ajouter par le fabricant lors de la conception de l’huile de vidange. Ces additifs ne s’achètent pas dans le commerce et sont déjà contenus dans le bidon d’huile de vidange que l’on achète. Ils sont de plusieurs types et remplissent différentes fonctions :
Les Additifs Détergents
Ces additifs formulés pour le nettoyage décrassent les surfaces chaudes de leurs dépôts (par exemple les résidus de combustion à la surface des pistons). Ils préviennent aussi leur formation. Les particules de suie et de calamine sont donc décollées des surfaces et le moteur reste propre.
Cet additif peut engendrer de graves problèmes pour les motorisations anciennes. En effet pour ces dernières, la formation de calamine contribue à l’étanchéité. Aucune contre indication en revanche pour les moteurs récents.
Les Additifs Dispersants
Complémentaires des détergents, ces additifs maintiennent les fines particules polluantes en suspension dans le flux d’huile.
Cette action permet d’éviter qu’elles se déposent. Ces additifs permettent également la dispersion des dépôts afin d’éviter qu’ils ne forment une agglomération et des boues.
Ainsi drainés, ces polluants peuvent être dirigés vers le filtre à huile qui se charge de les retenir.
Les Additifs Extrême Pressure (EP) et Anti Wear (AW)
La traduction des termes anglais employés pour désigner ces additifs sont « Haute Pression » et « Anti Usure ».
Comme leur nom l’indique, ces additifs (à base de souffre et de phosphore) sont élaborés pour agir là où les contraintes mécaniques sont les plus fortes, la chaleur la plus haute et les frottements les plus intenses (arbre à cames, pistons, cylindres…).
Ils ont pour mission d’améliorer le glissement entre les surfaces métalliques en réduisant au maximum leur contact, leur friction et même leur éventuelle soudure. Pour ce faire, ils produisent une pellicule d’huile solide dont la consistance reste stable, même si le raclement est soutenu. L’usure est donc limitée.
Les Additifs anticorrosion
Ces additifs ont un rôle anti rouille sur la surface des pièces métalliques à nu. Ils enveloppent leur cible d’un film protecteur et neutralisent les acides corrosifs.
Les Additifs Friction Modifier
Pour ces additifs, la traduction de l’anglais nous indique qu’ils agissent comme un « Modificateur du coefficient de frottement ».
En réalité, leur propriété tensioactive leur permet de réduire le frottement sur les surfaces métalliques lubrifiées par un phénomène d’absorption.
Les Optimisateurs d’indice de viscosité
Peu efficaces à froid, ces additifs ont surtout un impact sur la viscosité à chaud. En effet, ils interviennent lorsque la température augmente. Lorsqu’ils sont soumis à une forte chaleur, ils réduisent la baisse de viscosité de l’huile dans laquelle ils se trouvent.
Sans cet additif, l’huile serait donc trop fluide à haute température. Les pièces mécaniques en mouvement dans le moteur s’useraient donc beaucoup plus rapidement !
Les Optimisateurs du point d’écoulement
Additif complémentaire du précédent, celui ci permet de modifier le point d’écoulement de l’huile, c’est à dire sa fluidité à froid.
En effet, c’est la formation de cristaux de paraffine et leur agglomération qui entraîne le figeage de l’huile à basse température. Cet additif enveloppe les cristaux de paraffine et retarde leur agrégation.
Il modifie ainsi le seuil initial auquel l’huile fige.
Les Additifs anti oxydation
Ces additifs possèdent une fonction contre le vieillissement de l’huile.
En effet, c’est l’action conjointe de l’oxygène de l’air, des hautes températures et de l’effet catalytique de certains métaux qui engendre avec le temps une oxydation. Elle se manifeste par exemple par la formation de boues.
Ces additifs détruisent les boues et s’opposent aux réactions chimiques néfastes.
Les produits Produits antimousse
De la mousse peut se créer à la surface de l’huile, détériorant son efficacité de graissage. Ce phénomène d’émulsion se produit au contact de l’eau et de l’air, lorsque le vilebrequin brasse l’huile contenue dans le carter (barbotage).
Ces additifs agissent sur la tension de surface de l’huile, ce qui provoque une destruction des ces mousses superficielles.
En conclusion, de nombreux additifs permettent à l’huile moteur de remplir sa mission cruciale dans le fonctionnement de nos automobiles modernes. Nous pouvons encore citer les huiles moteur pour Filtre à Particules (FAP), qui permettent de prévenir son colmatage anticipé…